Ce n’est pas la première fois que la planète est aux prises
avec une épidémie touchant le système respiratoire. En 1997 apparaissaient la
grippe aviaire à Hong Kong, le SRAS en Chine en 2002 et le H1N1 en 2009. Et
nous pourrions évoquer de multiples autres épidémies respiratoires dans
l’histoire récente de l’humanité dont la grippe espagnole de 1918 (curieusement
d’origine chinoise elle aussi).
En polarité, les énergies qui gouvernent le système respiratoire
(bronches, poumons et peau) sont l’Air et la Terre.
L’énergie de l’Air est responsable de notre relation harmonieuse
à l’environnement et l’air que nous respirons est la première de ces relations
et la plus vitale. L’insatisfaction, le désir et l’envie se présentent quand
cette énergie est déséquilibrée.
L’énergie de la Terre véhicule le courage, la valeur
personnelle et la notion de territoire. En déséquilibre, la Terre nous plonge
dans nos peurs, nos insécurités, dans la survie et dans la perte ou la
limitation de notre territoire.
Notre territoire ultime c’est nous-mêmes. Est-ce que nous le
reconnaissons vraiment ? Est-ce que nous avons toute la latitude pour affirmer
l’indépendance et l’autonomie de ce territoire ? Est-ce que nous le sentons
menacé ? La réponse à ces questions déterminera si nous sommes vulnérables à
développer des problèmes respiratoires ou non.
Par exemple, 1997 était l’année de la rétrocession de
Hong-Kong à la Chine après 100 ans de protectorat britannique, ce qui a pu
faire en sorte que plusieurs personnes se soient senties menacées dans leur
territoire. Il n’est pas étonnant que les chinois soient le peuple le plus
susceptible de développer des maladies respiratoires. Bien sûr, nous pourrions
parler d’un manque d’hygiène, de l’air ultra pollué des villes, de marchés
d’animaux vivants, de contamination de la viande et du poisson, mais la réalité
est que le peuple chinois est tellement contrôlé, surveillé, épié jusque dans
sa chambre à coucher, que l’individu n’a plus aucun pouvoir ni autonomie. Il
n’a pas de territoire personnel et cette perte de territoire affectera en
premier lieu les personnes déjà affaiblies dont l’autonomie est encore plus
réduite. Quant à la relation à l’environnement, elle ne se fait qu’à sens
unique car l’individu est écarté au profit de la nation.
Plus près de nous, nous pourrions penser aux personnes âgées
qui très souvent, décèdent de complications pulmonaires. Ces personnes sont
passées d’une grande maison ou appartement, entourées de leur famille, à un
petit logement dans une résidence autonome ou semi-autonome, à un lit dans une
chambre de centre de soin de longue durée (lire : un mouroir) ou à
l’hôpital. Leur territoire se réduisant alors de plus en plus ainsi que leur
relation à l’environnement qui devient elle-aussi peu à peu à sens unique.
Bien sûr, dans une situation d’épidémie comme l’actuelle crise
du Coronavirus, les médias distillent la peur, ce qui fragilise encore plus les
individus déjà affaiblis et n’oublions pas l’industrie pharmaceutique qui va se
faire un plaisir de vendre des millions de doses d’un vaccin élaboré en
urgence. On a qu’à penser au pétard mouillé que fut la crise du H1N1 dont nous
avons fait les frais financiers quand nos gouvernements ont dépensé des
millions pour d’inutiles vaccins qu’ils ont finalement dû jeter à la poubelle.
Maintenant, comment se prémunir des problèmes respiratoires
dans la vie courante ? Premièrement, il faut s’assurer d’être le plus
satisfaits possible des choix de vie que nous faisons, ce qui déterminera une
relation harmonieuse avec l’environnement. Deuxièmement, nous devons affirmer
notre territoire en reconnaissant notre valeur personnelle et en développant le
courage de sortir des peurs et de la survie associées à la Terre. La réalité
étant que sauf pour la grippe espagnole, ces dites épidémies ne tuent pas plus
de gens que la grippe ordinaire qui elle, ne sélectionne que les personnes déjà
faibles, malades et diminuées.