dimanche 3 mai 2020

La patience sous la loupe de la Polarité

La patience est une vertu associée à l’élément Terre en Polarité. Le dictionnaire défini la vertu comme étant une : - Force avec laquelle l’être humain tend au bien  et la patience comme une : - Vertu qui consiste à supporter les désagréments, les malheurs 

Une vertu n’est pas innée, elle est acquise, c’est-à-dire qu’elle doit s’apprendre et se cultiver. Et en ces temps incertains, c’est probablement LA vertu à développer, car il faut savoir que la peur qui est l’émotion (ou ex/motion) la plus limitative qui soit, fait aussi partie l’élément Terre. Cultiver la patience est donc un moyen efficace de contrer la peur. 

Plusieurs d’entre nous croient que la patience est un temps d’attente. L’attente est passive (et en général, toujours déçue) tandis que la patience est véritablement active. En effet, dans cet état nous préservons notre énergie et la fortifions car nous ne la dispersons pas en vains efforts pour tenter de changer une réalité sur laquelle nous n’avons aucun contrôle. Il y a une expression qui dit : prendre son mal en patience signifiant par là que nous n’avons aucun pouvoir sur la situation. Une autre expression nous parle de respirer par le nez. J’aime bien cette expression car la respiration de l’élément Terre est justement d’inspirer et d’expirer par le nez, chaque élément ayant sa respiration spécifique. 

Revenons à l’aspect actif de la patience. Dans la conscience, la situation actuelle sur laquelle nous n’avons aucun pouvoir, nous renvoie à nous-mêmes, à nos besoins, à nos désirs, à nos aspirations et aussi au pouvoir que nous avons sur nos pensées et nos actions. Et il n’en tient qu’à nous de saisir cette opportunité de délester ce qui ne nous apporte pas de joie. 

Est-ce que cette situation confronte notre difficulté à lâcher prise ? Est-ce qu’elle exacerbe notre agressivité ? Questionne-t-elle nos attachements ? Réveille-t-elle les différentes peurs que nous avons tenté de cacher ou de normaliser une bonne partie de notre vie ? Probablement un mélange de tout ça ! 

Quel bon moment alors, toujours dans la conscience, d’accueillir toute cette énergie confinée en nous depuis la nuit des temps, pour maintenant préparer avec beaucoup d’amour pour soi, une détermination sans faille et une vigilance accrue, un calendrier de déconfinement personnel. 

La patience implique que nous n’avons aucune idée de ce que le futur nous réserve. Alors, nous avons le choix de nourrir la peur en fabulant toute sorte de scénarios virtuels ou bien nous choisissons de nous responsabiliser, de nous alléger et de nous fortifier pour être en mesure d’accueillir les lendemains à inventer ! 

Souvenons-nous que la vertu est une Force avec laquelle l’être humain tend au bien et c’est pourquoi la patience est une vertu incontournable de transformation !


dimanche 12 avril 2020

Polarité et système immunitaire


En ce temps de pandémie, les conseils fusent de partout pour nous aider à renforcer notre système immunitaire. Ces conseils émanant de thérapeutes bien formés et bien intentionnés sont généralement de bonnes habitudes à prendre en tout temps. Là où le bât blesse, comme dans la plupart des thérapies d’ailleurs, c’est que les aspects énergétiques et émotionnels en sont exclus. Le corps physique n’est que la résultante de ce que l’on vit, jamais la cause. Tout se joue plus haut , dans des sphères plus subtiles. 

En Polarité comme dans la médecine traditionnelle orientale, les énergies des cinq éléments sont la constitution subtile de l’être humain. Il s’agit de la Terre, de l’Eau, du Feu, de l’Air et finalement de l’Éther et chacune est associée à des organes, des systèmes et des zones dans le corps et chacune possède une émotion spécifique.

IM-UNITÉ veut dire : UNITÉ DU MOI ! Et si je ne suis pas unifié, le système immunitaire ne sera pas à son maximum. Pour ce qui est du corps physique, si nous voulons bénéficier d’une bonne santé, nous portons attention aux aliments que nous ingérons, nous prenons vitamines et autres suppléments, nous faisons de l’activité physique, etc.

Par contre, souvent nous ne portons pas assez attention aux ex/motions et pensées négatives qui sont aussi une nourriture, mais plus subtile et surtout, invisible. C’est pourtant la nourriture qui impacte le plus le corps physique. Les peines, les insatisfactions, les frustrations et les rancunes, les attachements souffrants et les dépendances, les insécurités et les peurs, sont toutes des blocages d’énergie qui sapent notre système immunitaire et ce même si nous mangeons le mieux possible, frais, bio et local.

Une très bonne amie à moi est décédée d’un cancer à un relativement jeune âge (58 ans) et ce, même si elle était professeur de yoga, méditait tous les jours et s’alimentait bio depuis des années. Malchance me direz-vous ? Hé bien non ! Pourtant, avec son style de vie, son système immunitaire aurait dû pouvoir empêcher ce cancer de s’installer.  

Moi qui la connaissais depuis plus de 30 ans, je peux vous dire qu’elle est surtout morte de colère et de ressentiment ! C’est que n’ayant jamais surmonté la non-validation du père, toutes ses relations affectives en ont pâti et sa frustration n’a cessé de grandir au fur et à mesure de ses tentatives de trouver l’homme-père affectueux, aimant et supportant.

Bien sûr, vivre continuellement dans la frustration a pour conséquence de teinter toutes les relations. Lors d’une visite que je lui fis à l’hôpital, je lui ai suggéré d’avoir le courage d’ex/primer à chacun de ses visiteurs la moindre frustration  les concernant et je lui ai dit - Que tu partes ou que tu restes, tu voyageras plus léger ! 

À ma dernière visite avant son décès, elle me raconte avec une é/motion de grande joie comment elle avait réussi à régler une broutille avec une amie et qu’elle était presque entrée en  transe tellement elle avait été envahie d’une grande paix. Ce qui est intéressant ici c’est que cette personne n’avait aucun souvenir de cette broutille qui pourtant était un caillou dans la chaussure de mon amie. C’est pour moi la preuve que garder les émotions négatives à l’intérieur, ne fait de mal qu’à nous.

Alors, pour être unifié, il faut d’abord reconnaître ce qui nous habite et nous fait mal, afin de pouvoir transformer ce qui nuit à notre système immunitaire, à notre unité. Transformer les peurs en courage, cultiver le détachement, pardonner, lâcher-prise et avoir le désir de grandir duquel découle la satisfaction de notre vie.

Et ce temps qui semble suspendu dans l’épreuve que nous vivons, nous donne l’occasion rêvée de faire ce ménage qui s’impose. Nous pourrons alors repartir du bon pied, unifiés pour créer un monde meilleur.



lundi 3 février 2020

Les maladies respiratoires sous la loupe de la Polarité


Ce n’est pas la première fois que la planète est aux prises avec une épidémie touchant le système respiratoire. En 1997 apparaissaient la grippe aviaire à Hong Kong, le SRAS en Chine en 2002 et le H1N1 en 2009. Et nous pourrions évoquer de multiples autres épidémies respiratoires dans l’histoire récente de l’humanité dont la grippe espagnole de 1918 (curieusement d’origine chinoise elle aussi).

En polarité, les énergies qui gouvernent le système respiratoire (bronches, poumons et peau) sont l’Air et la Terre.

L’énergie de l’Air est responsable de notre relation harmonieuse à l’environnement et l’air que nous respirons est la première de ces relations et la plus vitale. L’insatisfaction, le désir et l’envie se présentent quand cette énergie est déséquilibrée.

L’énergie de la Terre véhicule le courage, la valeur personnelle et la notion de territoire. En déséquilibre, la Terre nous plonge dans nos peurs, nos insécurités, dans la survie et dans la perte ou la limitation de notre territoire.

Notre territoire ultime c’est nous-mêmes. Est-ce que nous le reconnaissons vraiment ? Est-ce que nous avons toute la latitude pour affirmer l’indépendance et l’autonomie de ce territoire ? Est-ce que nous le sentons menacé ? La réponse à ces questions déterminera si nous sommes vulnérables à développer des problèmes respiratoires ou non.

Par exemple, 1997 était l’année de la rétrocession de Hong-Kong à la Chine après 100 ans de protectorat britannique, ce qui a pu faire en sorte que plusieurs personnes se soient senties menacées dans leur territoire. Il n’est pas étonnant que les chinois soient le peuple le plus susceptible de développer des maladies respiratoires. Bien sûr, nous pourrions parler d’un manque d’hygiène, de l’air ultra pollué des villes, de marchés d’animaux vivants, de contamination de la viande et du poisson, mais la réalité est que le peuple chinois est tellement contrôlé, surveillé, épié jusque dans sa chambre à coucher, que l’individu n’a plus aucun pouvoir ni autonomie. Il n’a pas de territoire personnel et cette perte de territoire affectera en premier lieu les personnes déjà affaiblies dont l’autonomie est encore plus réduite. Quant à la relation à l’environnement, elle ne se fait qu’à sens unique car l’individu est écarté au profit de la nation.

Plus près de nous, nous pourrions penser aux personnes âgées qui très souvent, décèdent de complications pulmonaires. Ces personnes sont passées d’une grande maison ou appartement, entourées de leur famille, à un petit logement dans une résidence autonome ou semi-autonome, à un lit dans une chambre de centre de soin de longue durée (lire : un mouroir) ou à l’hôpital. Leur territoire se réduisant alors de plus en plus ainsi que leur relation à l’environnement qui devient elle-aussi peu à peu à sens unique.

Bien sûr, dans une situation d’épidémie comme l’actuelle crise du Coronavirus, les médias distillent la peur, ce qui fragilise encore plus les individus déjà affaiblis et n’oublions pas l’industrie pharmaceutique qui va se faire un plaisir de vendre des millions de doses d’un vaccin élaboré en urgence. On a qu’à penser au pétard mouillé que fut la crise du H1N1 dont nous avons fait les frais financiers quand nos gouvernements ont dépensé des millions pour d’inutiles vaccins qu’ils ont finalement dû jeter à la poubelle.

Maintenant, comment se prémunir des problèmes respiratoires dans la vie courante ? Premièrement, il faut s’assurer d’être le plus satisfaits possible des choix de vie que nous faisons, ce qui déterminera une relation harmonieuse avec l’environnement. Deuxièmement, nous devons affirmer notre territoire en reconnaissant notre valeur personnelle et en développant le courage de sortir des peurs et de la survie associées à la Terre. La réalité étant que sauf pour la grippe espagnole, ces dites épidémies ne tuent pas plus de gens que la grippe ordinaire qui elle, ne sélectionne que les personnes déjà faibles, malades et diminuées.