vendredi 16 février 2018


LE FEU SAUVAGE DE L'AMOUR... Yé Yé Yé Yé !

Certains d'entre vous se souviendront sûrement de cette chanson de Rock et Belles Oreilles…

En ces lendemains de St-Valentin, quelques personnes se retrouveront possiblement avec cette disgracieuse plaie sur les lèvres.

Le virus de l'herpès simplex (HSV-1) affecte, selon l'OSM, 67% de la population mondiale. Cependant il ne s'active pas systématiquement chez tout le monde. Certaines conditions comme une grande fatigue et un système immunitaire déprimé favorisent l'apparition des symptômes. Étant donné que plusieurs sont porteurs du virus en dormance, celui-ci peut être activé par un contact avec une personne infectée. Il existe cependant un autre facteur qui déclenche le processus et que nous allons regarder à travers la loupe de la Polarité.

Le si bien nommé feu sauvage implique l'énergie du Feu dont l'ex-motion parle de toute petite frustration jusqu'à la colère. Si celui-ci se situe sur les lèvres, cela fait référence au baiser, donc une  possible frustration dans l'intimité. Cette frustration peut être de deux ordres : soit je suis en colère contre mon partenaire et je veux (inconsciemment) le punir en faisant en sorte qu'il ne puisse pas m'embrasser, soit je suis en manque d'intimité et je peux alors être frustré de ne pas recevoir de baisers.

Une deuxième énergie entre ici en ligne de compte, il s'agit de l'Air qui régit notre relation à l'environnement. La peau est notre première frontière avec l'environnement et l'état de celle-ci reflète la qualité de cette relation. L'amincissement de la peau par exemple dans l'eczéma (ex aima), indique un besoin d'abolir cette frontière pour se rapprocher de l'environnement. À l'inverse, un épaississement de la peau indiquerait un désir de protection face à celui-ci. L'ulcération des lèvres est un amincissement de la peau dans une zone d'intimité qui  nous guide vers un manque affectif.

L'ex-motion de l'Air est l'insatisfaction, qui implique aussi le désir et l'envie. Dans des circonstances comme la St-Valentin, si je ne suis pas en couple (à moins que ce soit par choix), je peux envier les personnes qui le sont ou désirer l'être et en souffrir. Je peux aussi être en couple et souffrir d'une relation insatisfaisante en l'exprimant de cette façon.

Comment éviter que le corps exprime cette frustration, ce manque ? Hé bien, comme pour tous les mal-être, malaises et maladies, la première étape est d'en prendre conscience et la seconde est d'exprimer. Le préfixe ex signifie hors de et primer vient du latin pressio qui signifie pression, donc exprimer veut dire sortir la pression de soi.

S'il paraît simple d'apaiser son Feu en exprimant sainement sa frustration à son partenaire, même si ce n'est pas toujours facile, il est encore plus difficile, mais quand même possible, de rationaliser son manque affectif en acceptant cette réalité telle qu'elle est pour l'instant, sachant que dans l'impermanence des choses, tout passe et se transforme.

Comprendre le message qui s'exprime à travers une atteinte du corps quelle qu'elle soit, n'est pas inné et personne ne nous l'a appris. Heureusement il existe aujourd'hui plusieurs méthodes de décodage pour ce faire et la Polarité est selon moi, l'une des plus puissante car elle s'intéresse à l'aspect énergétique dont le corps physique n'est que la résultante et jamais la cause. Évidemment, il faut d'abord vouloir faire les liens corps-esprit et ensuite, avoir la patience d'apprendre petit à petit ce langage. En ce sens, je vous suggère la lecture de mon livre Guérir sa vie avec la Polarité qui vous donnera les informations de base pour intégrer ces notions à votre vie.

En terminant, je vous donnerais un petit truc pour atténuer les désagréments de ce feu sauvage. Rhus toxicodendron 7ch est un produit homéopathique (3 granules/jour pendant 3-4 jours)  qui, s'il est pris dès les tous premiers signes, peut faire passer le feu sauvage en mode guérison sans les brûlures et démangeaisons qui l'accompagnent habituellement. Il faut évidemment être à l'écoute de soi pour le sentir avant même qu'il ait commencé à poindre. La disparition complète va cependant prendre le même temps, mais sans autre désagrément que son aspect disgracieux.



lundi 12 février 2018

Le JE vs le ON et le TU

Nous avons vu, dans les chapitres précédents, que le déséquilibre du Feu est responsable de bien des malaises et que l'affirmation de soi est le meilleur moyen pour harmoniser cet élément. L’essence du Feu est « Je crée ! », je crée ma vie ! Dans l'affirmation de soi, c'est ce Je qui se positionne, amoureusement pour lui d’abord et ensuite, amoureusement pour l'environnement. Ce Je qui n'est ni égocentrique ni égoïste, c'est le Je responsable de sa vie, c'est le Je des cinq éléments: le « Je suis ! » de l’Éther, le « Je veux ! » de l’Air, le «  Je crée ! » du Feu,  le « Je ressens ! » de l’Eau et le « J'ai ! » de la Terre.

Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué que la plupart des gens parlent d'eux-mêmes en employant très souvent le on et le tu. Vous êtes probablement du lot sans vous en rendre compte car cette façon de parler est tellement répandue. Quand j’en fais prendre conscience à un client ou un élève, ils sont toujours surpris car ils ne se sont pas entendu le dire.

- On n'a pas le choix dans la vie ! Au lieu de je n'ai pas le choix.
- On s'en fout! Au lieu de je m'en fout. 
- On n'aime pas ces choses-là ! Au lieu de je n'aime pas ces choses-là.
- Tu sais, quand tu vis cette expérience, c'est traumatisant ! Au lieu de j'ai trouvé cette expérience       
   traumatisante.
- Imagine comment tu te sens à ce moment-là ! Au lieu de imagine comment je me sentais à ce moment.

Pourquoi, cet emploi du on et du tu? Parce que le Je a été malmenè dès l'enfance (Cf. Le Feu). Il était perçu et probablement exprimé aussi, comme un je égocentrique, un je-me-moi. À ce moment de vie, le Je n'avait pas le droit de se manifester, car mal compris et probablement dérangeant pour l’environnement. Ensuite, c’est l’école où le Je n’a pas le droit de sortir du rang, puis c’est le monde du travail où la plupart du temps, l’expression individuelle n’est pas encouragée. 

Alors l'individu en devenir enregistre que pour être accepté, voire aimé, il faut faire comme tout le monde, il faut être comme tout le monde, il doit employer le on qui signifie alors le nous, c’est-à-dire tout le monde. Employer le on quand nous parlons de nous-mêmes, nous rassure car il nous normalise. Tout le monde le fait, tout le monde le dit, tout le monde le vit de cette façon, donc nous sommes ok.

C'est une façon inconsciente de se déresponsabiliser, de ne pas assumer notre unicité, que nous n'avons possiblement pas découverte encore, par peur du jugement, par peur du rejet. En psychothérapie cette façon d'être est cataloguée comme un mécanisme de défense qui s'appelle la fuite et l'évitement. Le tu procède de cette même peur, de cette même déresponsabilisation. En effet, en incluant l'interlocuteur directement dans notre discours, c'est comme si nous l'obligions très subtilement à être d'accord avec nous afin de ne pas risquer d'être remis en question.

En prenant conscience de ce qui précède, nous avons ici un moyen simple de s’entraîner à apprivoiser le Feu, de retrouver notre pouvoir personnel et de s'affirmer, donc de s'aimer.  Je dis un moyen simple, mais ce n'est évidemment pas facile car l'habitude du on et du tu est tellement fortement ancrée que nous ne nous entendons même pas les prononcer. Mais difficile ne veut pas dire impossible, il s'agit de vouloir, de cultiver la détermination et la persévérance, d'entraîner notre vigilance et d’oser assumer notre unicité.

Extrait du livre: Guérir sa vie avec la Polarité